Le mur s’efface. Le parc se prolonge et s’invite sur le parking, il parcourt la place à travers les pavés, les réglettes et les trottoirs en pierre bleue.
Le mur s’efface. Le sol trace un nouveau chemin, une nouvelle topographie, un nouvel espace.
Le mur s’efface. Les limites n’existent plus, la cours d’école se prolonge, la grotte accueil des nouveaux acteurs, un nouvel imaginaire d’espace public se créée… »
Les illustrations sont issues du projet « espaces publics à postériori », réalisé lors de l’atelier "unité de production" à l’université libre de Bruxelles sous l’encadrement de Thierry Decuypere et Sophie Dars.
« L’observation de différents espaces publics à Mouscron indique que leur création repose sur la démolition d’un tissu urbain existant.
Ce constat est né avec la Grand-Place qui résulte d’une démolition d’un bloc de maisons. D’autres places publiques à Mouscron m’ont poussé à considérer la soustraction comme un nouvel outil de fabrication de ces lieux.
Afin de repenser et d’actualiser la manière de fabrication de l’espace public face au nouveau régime climatique, les trois sites choisis sont dessinés à partir de leur sol. Dans un premier temps, une approche à l’échelle micro pour montrer leur rapport au sol et l’opération de soustraction, et puis, dans un deuxième temps, une image des effets à plus grande échelle. ».
Aya Akbib
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