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(FR)

Mes souhaits pour une mobilité plus douce

25/06/2020Pierre Goossens

Pour favoriser une mobilité plus douce, voici quelques idées :

_ Suppression des voitures de société, parce qu’elles incitent leurs bénéficiaires à rouler plus, parce qu’elles polluent plus (grosses voitures de type SUV, preuve du statut social dans l’entreprise du bénéficiaire) et parce qu’elles ne réduisent pas – au contraire – la taille du parc automobile.

_Arrêt définitif de la construction de nouvelles routes, parce que ces routes créent un effet d’aubaine pour le voisinage (incitation à rouler plus, voire à abandonner les transports en commun) et qu’elles se substituent à des surfaces utiles pour l’agriculture, l’élevage et la biodiversité.

_Réduction du nombre de voies de circulation à l’entrée et autour des grands centres urbains, afin d’encourager les usagers à utiliser les transports en commun, et les employeurs à accroitre les possibilités de télétravail.

_Rénovation des voies de circulation existantes en respectant chaque fois les principes « Une voie de circulation douce (pour piétons ET cyclistes) pour une voie de circulation rapide (pour autres véhicules) » et « Séparation sécurisante entre les deux types de voies de circulation ».

_Organisation par tous les employeurs d’un système de navettes pour leur personnel, à partir de(des) la(les) gare(s) principale(s) de bus et/ou de train à proximité de l’entreprise.

_Organisation par les communes et/ou provinces d’un système de ramassage scolaire pour toutes les écoles situées sur leur entité.

_Rénovation des écoles en empêchant l’accès des voitures à proximité, pour favoriser les autres types de déplacement pour les écoliers et étudiants.

_Construction de nouvelles voies douces, en sus du réseau existant, en tenant compte du meilleur profil possible pour les cyclistes et des besoins pour les usagers, comme les écoliers et étudiants.

_Prise en charge, par les employeurs ou l’état, de 100 % du cout des abonnements de transports en commun « domicile – lieu de travail ».

_Limitation de la vitesse dans les centres villes (30 Km/h), sur les routes (80 Km/h) et autoroutes (100 Km/h), ce qui sera un incitant à utiliser d’autres moyens de transport (piéton, vélo, bus ou train).

_Enfin, pour le transport aérien et naval, continuer à permettre à la jeune génération (jusqu’à 30 ans) de voyager en avion à bon marché (« Les voyages forment la jeunesse »), mais taxer les autres voyages (voyages d’affaire, pour les vacances,…) pour décourager et lutter contre le réchauffement climatique et, prioritairement, intégrer dans le cout du transport de fret une taxe qui viserait à relocaliser à proximité la production et le traitement de nombreux biens. Par exemple, pour faire en sorte que les crevettes belges ne soient plus envoyées au Maroc pour y être décortiquées ou, pire encore, que les noix de cajou produites en Côte d’Ivoire, ne soient plus envoyées au Brésil pour y être décortiquées, avant d’arriver en Europe pour y être vendues. Idem pour les œillets, les roses, la ciboulette ou les haricots du Kenya,…Surtout ne plus accepter d’extension de surfaces portuaires commerciales ou de surfaces d’aéroport.

Ainsi, en espérant la stabilisation de notre climat, pourrons-nous retrouver le plaisir de se promener à pied ou à vélo dans les rues de nos villes et sur les routes de nos campagnes, comme au « bon (?) » vieux temps du coronavirus…

Pierre Goossens / Citoyen soucieux de l’état de la Terre que nous laisserons à nos enfants