Répondre à Desired Spaces, pour faire de cette période de crise, de confinement et de déconfinement un moment charnière dans notre réflexion sur l’aménagement de nos espaces urbains.
Aujourd’hui, je souhaitais représenter une ville-jeu, une ville où il ne faut pas aller quelque part, l’espace public étant lui-même ce quelque part. Un espace vécu et non pas de passage. Un espace support d’expériences multiples, loin d’un minimalisme excessif.
La concrétisation serait diverse. Une agora pour accueillir des événements et le reste du temps permettre aux enfants d’y jouer et à d’autres de s’y installer. Des aménagements mobiles pour s’adapter aux divers contextes. Des potagers et salons urbains en place d’une partie des stationnements dans les rues. Une bibliothèque et médiathèque mobile pour continuer d’apprendre en dehors du système scolaire. Des commerces qui débordent sur des trottoirs larges. Des expositions à ciel ouvert. Un accès à un espace vert pour tous et toutes à moins de 15 minutes de chez soi. Et une infinité de possibilités à venir…
Yasmine Tanouti